présente un problème qui se rapproche de la réalité et qui
sollicite toutes les capacités de la compétence dans le but de
favoriser l'intégration des apprentissages.
demande à l'élève de résoudre des problèmes (compétence
transversale).
offre de l'aide pour le dépannage.
Adapté de : LASNIER, F.(2000).
Réussir la formation par compétences. Montréal: Guérin
éditeur ltée, p. 406 à 437.
Apprendre par projets, c'est partir activement en
quête d'informations pour répondre à ses besoins personnels,
culturels, scolaires ou sociaux. C'est s'engager dans une
démarche, individuelle ou collective, et, accompagné, guidé par
un adulte, choisir et mettre en œuvre des moyens adaptés et
variés pour parvenir à son but.
l'approche par projets est une approche pédagogique et
éducative qui favorise le développement de compétences, et pas
seulement l'acquisition de connaissances. En effet, c'est un moyen d'apprendre où l'ÉLÈVE, prenant
en compte ce qu'il sait déjà et ce qu'il désire savoir, doit
planifier ses activités, prévoir des difficultés et trouver
des solutions à différents problèmes. Il doit donc
s'approprier des méthodes de travail, les réutiliser et
parfois en inventer. Ainsi, par exemple, si l'on pense à un projet en français,
l'élève aura l'occasion de développer une démarche de
recherche, d'explorer la bibliothèque, de côtoyer la culture,
d'utiliser les technologies de l'information et de la
communication (T.I.C.), de discuter avec ses pairs, de
travailler en équipe et de s'exprimer de différentes manières.
De façon habituelle, cette approche peut être réalisée en
quatre temps :
Temps 1 : exploration
Temps 2 : cueillette de données
Temps 3 : organisation des informations
Temps 4 : communication et action
Cette stratégie novatrice peut se vivre à des rythmes et
des moments différents. Elle tient compte à la fois des
besoins et des intérêts des élèves, de la planification de
l'enseignant(e) du programme de formation et des compétences
attendues.
Réaliser un projet constitue souvent un véritable défi,
mais il permet aux élèves de mieux contrôler leurs
apprentissages, de prendre conscience de leurs progrès et de
développer le goût d'approfondir et d'aller plus loin. On peut
donc dire qu'il s'agit là d'une importante source de
motivation.(Source: Commission scolaire de l'Énergie).
vLes
règles à fixer quant à la conduite des débats
L’enseignant est le
garant du cadre. Il peut distribuer la parole ou laisser libre
la discussion. Il est important que l’ordre des prises de
paroles soit défini .Il y a plusieurs possibilités :
soit par ordre
chronologique
soit selon un ordre géographique (positon des élèves)
soit
par le choix de l'enseignant
soit les élèves gèrent la situation avec un micro, ou encore
un « bâton de parole ».
v
Comment l’intervenant mène-t’il le débat ?
Les méthodes varient
selon les attentes de l’intervenant, celui-ci ne devant pas
oublier l’idée d'être impartial et non-directif dans la
discussion. Si la personne veut strictement favoriser
l’expression de commentaires ou d’opinions, elle se contentera de
questions telles que :
Quelle est ton
opinion sur ce sujet ?
Es- tu d’accord avec ce qui a été dit ?
Mais c’est insuffisant
si l’on veut clarifier les points de vues et s’engager dans un
raisonnement pour avancer. Alors il faut poser des questions
telles que :
Quelles raisons as-tu
pour affirmer ce que tu dis ?
Comment définirais-tu le mot que tu viens d’utiliser ?
Pourrais-tu clarifier ?
Il existe des "stratégies" pour aider les élèves à s’exprimer,
car c’est une condition pour débattre.
Ainsi selon toi
...
Tu sembles vouloir
dire que …
Pour solliciter des raisons et des justifications,
il faut
parfois intervenir, les enfants s’arrêtant souvent aux
constatations, avec des questions comme :
Qu'est
ce qui te fais penser que … ?
De plus,
un des objectifs du débat est également de ne pas s’en
tenir à ses propres représentations,
mais de s’ouvrir aux autres
pour pouvoir affiner ses idées. Ainsi,
le débat permet de faire examiner d’autres choses en
abordant la question comme suit:
Il y a des gens qui
pensent que…
Est-ce
que quelqu’un a un autre point de vue ?
Se
pourrait-il
que ?
Ces questions
posées par l’intervenant permettent aux élèves de dévoiler leurs
opinions, leurs points de vue sur des questions qu’ils
n’envisageraient peut-être pas seul. Selon Vitgosky, psychologue
russe, il existe une relation inter-individuelle dans laquelle
l‘environnement social assure le « guidage ». Il y a coopération
entre les enfants et entre l’enfant et l’adulte, « ce que
l’enfant est en mesure de faire aujourd’hui à l’aide de
l’adulte, il pourra l’accomplir seul demain ». L’enfant va
intérioriser des principes qu’il pourra utiliser pour réaliser
seul ses apprentissages. Mais afin que les enfants parlent
librement, il faut un climat de confiance, rendu possible par une
attitude sympathique à l’égard du contenu des échanges.
L’intervenant doit savoir trouver le moment opportun pour
intervenir, sans influencer le groupe.
Avant toutes
tentatives
de production à finalité pédagogique, il
importe de comprendre que privilégier une démarche par études de
cas,
implique une évolution majeure dans l'enseignement et
l'apprentissage. Innovation pour les professeurs comme pour les
élèves, elle s'inscrit dans un vaste courant didactique issu, en
partie, des recherches de la psychologie cognitive,
qui milite
pour une meilleure connaissance et prise en considération des
stratégies mentales des individus dans la mise en œuvre des
procédures d'apprentissage.
On peut ainsi définir l'étude de cas comme une
situation problème,
mettant en relation différents objets,
acteurs ou concepts,
dans certain environnement. A ce titre,
elle doit permettre de construire un espace de réflexion autour
d'un problème à résoudre et donner à l'élève accès à de
nouvelles connaissances susceptibles de faire émerger de
nouvelles représentations qui rendront caduques celles qui
faisaient obstacle à sa compréhension. L'étude de cas devient
objet d'une démarche intellectuelle que l'on peut alors résumer
ainsi :
Cependant pour répondre à ces exigences, la
situation problème présentée par l'étude de cas se doit de
prendre en compte le savoir de l'élève afin de se situer ni trop
près ni trop loin de ses connaissances et représentations
acquises. D'où la nécessité
impérative d'une évaluation de celles-ci sans laquelle
l'enseignant risque fort de se heurter tantôt à un constat
d'inefficacité, tantôt à des manifestations d'incompréhension.
L'intégration des représentations facilite le passage à la
conceptualisation parce qu'en valorisant le savoir de l'élève,
si mince soit-il, elle évite une juxtaposition des connaissances
consécutives à une fracture entre culture scolaire et culture
individuelle qui ne saurait faire sens. Il ne s'agit pas de nier
ici la nécessité de construire une culture scolaire commune mais
simplement de veiller à son enracinement. Cette dimension de
l'acte pédagogique doit avoir toute sa place notamment lorsque
l'on réfléchit aux critères de choix d'une étude de cas sur
lesquels nous reviendrons.
D'autre part, la démarche induite par l'étude
de cas présente l'intérêt de mettre la question du transfert des
apprentissages au cœur de l'enseignement; en ce sens où des
concepts et des compétences demeurent en construction sur le
long terme et sont utilisés dans des contextes différents
avant d'être validés par l'apprenant lui-même.
Dans le photo-reportage, on
fait surtout appel à des éléments visuels, principalement sous la forme de
photos, mais les caricatures et le dessin ne sont pas exclus pour autant. C'est
une stratégie pédagogique qui oblige à trouver une séquence d'images qui crée un
enchaînement cohérent faisant comprendre l'essentiel du message à transmettre.
Il s'agit d'exercer les élèves à communiquer dans un langage non verbal ou peu
verbal, même si à l'occasion il peut y avoir des légendes sommaires.
Cette stratégie pédagogique fait appel à un exercice de
réflexion pour trouver la séquence adéquate des images qui
décrivent le mieux la thématique choisie. Elle a aussi
l'avantage de se prêter à une exposition de la recherche des
élèves aux autres membres de la communauté scolaire et ainsi
faire éveiller l'ensemble de la collectivité qui la constitue à
des réalités environnementales souvent ignorées.
La
simulation d'un colloque scientifique est une stratégie
pédagogique qui développe chez les élèves des apprentissages
variés et des attitudes et comportements très utiles dans la
vie de tous les jours.
Avant
de lancer ses élèves dans cet exercice, l'enseignant fait un
bref exposé sur les principaux éléments qui entourent
habituellement la préparation d'un tel événement :
Constitution d'un comité organisateur du colloque
Identification
de partenaires potentiels
Choix
du thème et objectif visé par le colloque
Identification du lieu et de la date de l'événement
Clientèle
visée par l'événement
Choix des
sous thèmes
Recherche
du conférencier principal
Appel
de communications
Analyse
des réponses reçues en fonction du thème
Sélection
des présentations
Horaire,
nombre et type de présentations
Carrefour
des exposants
Montage
du programme
Préparation
des éléments promotionnels (dépliant, affiche)
Invitations
Désignation
d'un maître de cérémonie
Ceci étant précisé, la moitié de la classe prépare la
simulation en répartissant le travail en plusieurs équipes,
en fonction de l'ampleur que l'on veut donner à l'événement.
On
parle ici de la visite guidée d'un site d'intérêt écologique
(usine de filtration, incinérateur, barrage, centrale
électrique, réserve faunique, musée etc..), habilité à
recevoir un groupe d'élèves accompagnés de leur enseignant.
La visite guidée comprend en réalité trois phases :
Une
étape préparatoire, au cours de laquelle l'enseignant prépare
ses élèves à la visite (contact avec le guide, visite
préliminaire du lieu par l'enseignant, de réservation du moyen
de transport, recherche en bibliothèque ou sur internet,
préparation des questions pour maximiser la visite, etc.)
La visite proprement-dite (possibilité de prendre des photos
du lieu et des installations, d'enregistrer certaines
explications, de rapporter des dépliants ou des objets divers
selon le cas, etc.)
La
restitution de la visite en classe par les élèves (réponses
reçues aux questions posées par les élèves, mise en forme des
enregistrements, développement des photos, production d'un
panneau d'exposition, etc.).