Volume 2, No. 1, 27 mars 2002
Utilit'ERE
Les déchets-ressources en milieu scolaire
: ENJEU y voit !
La quantité de biens que nous consommons
de nos jours entraîne une production volumineuse de
déchets au Québec de même que partout
dans le monde. Q'on les nomme matières résiduelles,
ordures, vidanges ou déchets, nous faisons face à
une montagne de problèmes et avons le devoir d'agir.
Au fil des années, ENJEU a développé
une expertise dans la gestion environnementale des déchets-ressources
pour stimuler les jeunes à participer activement à
des activités portant sur les déchets.
Différents outils ont été
produits par ENJEU et certains partenaires comme Recyc-Québec
et le Collège de Rosemont. Ces outils représentent
des ressources indispensables pour la gestion environnementale
en milieu scolaire. ENJEU offre également des formations
sur la problématique des déchets et est actuellement
engagé entre autres dans un projet d'implantation de
compostage en milieu scolaire avec huit institutions. Pour
plus d'informations, consultez le site d'ENJEU à l'adresse
http://www.enjeu.qc.ca.
À souligner également, qu'ENvironnement JEUnesse
a déposé et présenté un mémoire
sur le projet d'agrandissement du lieu d'enfouissement sanitaire
de Lachenaie (secteur nord) par BFI Usine de triage Lachenaie
ltée dans le cadre de la commission d'enquête
du bureau d'audiences publiques sur l'environnement (BAPE)
à la fin du mois de février dernier.
Pascal Labonté, VP
Éducation
Planét'ERE
La préparation de l'Assemblée générale
de fondation de l'ONG internationale Planèt'ERE progresse
Nous vous avons appris dans le bulletin Int'ERE.net de janvier
2003 que le Comité de Pilotage Planèt'ERE (CPP),
mandaté pour préparer l'Assemblée de
fondation de l'ONG, avait décidé de reporter
l'événement initialement prévu pour mars
2003, faute d'avoir pu réunir l'ensemble des conditions
qui en aurait assuré le succès.
Aujourd'hui le portrait s'annonce plus prometteur. Claire
Bernardo, qui agit comme secrétaire du CPP, vient de
nous faire parvenir la nouvelle liste des membres du Collectif
International Planèt'ERE, avec lesquels le contact
électronique est maintenant confirmé et fonctionne
dans les deux sens. Nous avons maintenant stabilisé
les liens avec les coordonnateurs de quarante pays. Il ne
nous manque donc plus que douze pays pour avoir au moins un
représentant par pays francophone.
Par ailleurs notre ami marocain du CPP (Abderrhamane Adjouai)
nous a proposé un budget pro-forma pour l'Assemblée
générale de fondation et un lieu pour tenir
la rencontre de fondation; il 'agit de la localité
balnéaire de Bouznika, située à mi-chemin
entre Rabat et Casablanca.
Enfin une version préliminaire des statuts et règlement
ainsi que des règles de fonctionnement de l'Assemblée
générale de fondation ont été
préparés par le président de l'AQPERE
et sont prêts à être transmis pour recueillir
commentaires et réactions.
Nous devrions donc être en mesure d'annoncer dans l'Int'ERE.net
du mois d'avril la nouvelle date pour la rencontre du Maroc.
Le conflit en Irak n'est cependant pas sans créer une
certaine inquiétude en ce moment et nous sommes tous
dans l'expectative.
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Opinion
Recycler ou enfouir?
Commençons par une anecdote. Une étudiante
me faisait part d'une nouvelle politique de la cafétéria
de son université : depuis janvier 2003, plus de
« bar à ustensiles en plastique ». Le
jeu d'ustensiles coûtera 10 cents à ceux qui
n'achètent pas leur repas sur place. Croyez le ou
non cette décision a soulevé la colère
de plus d'un.
Pourtant on gagnerait beaucoup à connaître
les coûts des accessoires jetables inclus dans le
prix des produits. Les universités et les cégeps,
dont la vocation première est de former les citoyens
et les dirigeants, jettent dans les poubelles des milliers
de dollars chaque année sous forme de styromousse
et de couverts en plastique. Pour un cégep de 3000
étudiants (une population relativement peu élevée)
on évalue à plus de 10 000 $ par année
les dépenses des cafétérias en accessoires
jetables.
Il s'agit moins de rejeter injustement la faute aux cafétérias
scolaires que de cibler un espace idéal pour faire
de l'éducation sur la dure réalité
de la réduction à la source. Car, le constat
est le même ou encore pire dans d'autres secteurs
comme les supermarchés par exemple, hauts lieux de
distribution des petits sacs en plastique, dont la durée
de vie utile ne dépasse pas 30 minutes.
Résultats : alors que la Belgique fait des progrès
considérables en récupération (plus
de 80% des matières recyclables sont récupérées),
le Québec accuse un recul de 37% entre 1998 et 2000
(voir deux éditoriaux de Michèle Ouimet dans
La Presse des 9 et 10 mars 2003).
Il paraît impossible de demander aux consommateurs
de magasiner avec leur propre sac. Pourtant, ce comportement
est courant dans plusieurs villes d'Europe et dans la plupart
des pays en développement. On trouverait irréaliste
de demander aux étudiants de mettre une tasse dans
leur sac d'école, alors qu'on y trouve de tout: de
la très recommandable bouteille d'eau, jusqu'au paquet
de cigarettes. Pourquoi ne pas les inciter à apporter
leurs propres ustensiles et leur propre tasse ? Ceux qui
y résistent paieraient à l'unité les
accessoires en plastique disponibles sur les comptoirs.
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