Hélène Gervais: du Mali à l’économie circulaire
Agente de développement industriel chez RECYC-QUÉBEC, Hélène Gervais cherche à amener les Québécois et les Québécoises à réduire à la source, réutiliser et recycler leurs matières résiduelles. Pour y arriver, elle se concentre principalement sur des initiatives d’économie circulaire. Elle est aussi derrière l’organisation des premières Assises québécoises de l’économie circulaire. Depuis 2018, Hélène Gervais est également chargée de cours en économie circulaire à l'Université de Sherbrooke. Pour couronner le tout, cette fonceuse s’est aussi impliquée de 2009 à 2014 au sein du conseil d’administration de l’AQPERE.
Nous avons rencontré Hélène Gervais pour en apprendre plus sur ses premiers pas en éducation relative à l’environnement.
Nous avons rencontré Hélène Gervais pour en apprendre plus sur ses premiers pas en éducation relative à l’environnement.
Hélène Gervais a fait partie du conseil d'administration de l'AQPERE, notamment en tant que vice-présidente, pendant cinq ans.
Vous avez participé à de nombreux projets. Quelle est l’étincelle qui vous a donné envie de vous impliquer?
HG : Ça a toujours fait partie de ma vie. Je ne pourrais pas identifier un moment où le déclic s’est fait. Lors de mes études, je faisais partie de plusieurs comités. Une fois sur le marché du travail, ça s’est naturellement transposé à mon quotidien. Par contre, même si j’ai toujours suivi de près ce qui touche à l’environnement, mon implication a surtout pris racine dans des projets de coopération internationale.
La coopération internationale, c’est plutôt éloigné de l’environnement. Qu’est-ce qui vous a amené en éducation relative à l’environnement?
HG : Le point commun entre la coopération internationale et l’éducation relative à l’environnement, c’est la sensibilisation. Cette volonté de discuter, d’informer et d’enseigner a toujours fait partie des projets dans lesquels je me suis impliquée. J’ai d’ailleurs fait mes études en communication parce que cet aspect humain m’interpelle beaucoup. Ce contact avec l’autre, c’est ce qui me fait vibrer. Par exemple, lors d’un stage de quatre mois au Mali, j’ai travaillé à informer et sensibiliser les jeunes aux infections transmises sexuellement et par le sang, particulièrement le SIDA. Ça a été ma porte d’entrée vers l’éducation. Ensuite, j’ai fait le choix de rester au Québec. Et, au retour, je me suis lancée dans une maîtrise en environnement, à l’Université de Sherbrooke.
Comment l’AQPERE a-t-elle croisé votre chemin?
HG : J’ai rencontré Robert Litzler et l’équipe de l’AQPERE par l’entremise des projets sur lesquels je travaillais chez RECYC-QUÉBEC, notamment des projets de gestion des matières résiduelles dans les écoles. L’AQPERE est un mélange parfait de mes deux champs d’intérêt : sensibilisation et environnement. Ça n’a pas été difficile de me convaincre d’embarquer. Je ne vous cache pas que c’est un peu cliché mais je pense qu’il est primordial de sensibiliser les enfants aux enjeux liés aux changements climatiques. Nous nous investissons à protéger ce que nous connaissons. Il faut donc prendre le temps d’apprendre ce qui se passe dans notre environnement et surtout y avoir accès. Je crois fermement que le contact avec la nature est garant de notre engagement à protéger l’environnement, d’où l’importance de l’éducation relative à l’environnement.
HG : Ça a toujours fait partie de ma vie. Je ne pourrais pas identifier un moment où le déclic s’est fait. Lors de mes études, je faisais partie de plusieurs comités. Une fois sur le marché du travail, ça s’est naturellement transposé à mon quotidien. Par contre, même si j’ai toujours suivi de près ce qui touche à l’environnement, mon implication a surtout pris racine dans des projets de coopération internationale.
La coopération internationale, c’est plutôt éloigné de l’environnement. Qu’est-ce qui vous a amené en éducation relative à l’environnement?
HG : Le point commun entre la coopération internationale et l’éducation relative à l’environnement, c’est la sensibilisation. Cette volonté de discuter, d’informer et d’enseigner a toujours fait partie des projets dans lesquels je me suis impliquée. J’ai d’ailleurs fait mes études en communication parce que cet aspect humain m’interpelle beaucoup. Ce contact avec l’autre, c’est ce qui me fait vibrer. Par exemple, lors d’un stage de quatre mois au Mali, j’ai travaillé à informer et sensibiliser les jeunes aux infections transmises sexuellement et par le sang, particulièrement le SIDA. Ça a été ma porte d’entrée vers l’éducation. Ensuite, j’ai fait le choix de rester au Québec. Et, au retour, je me suis lancée dans une maîtrise en environnement, à l’Université de Sherbrooke.
Comment l’AQPERE a-t-elle croisé votre chemin?
HG : J’ai rencontré Robert Litzler et l’équipe de l’AQPERE par l’entremise des projets sur lesquels je travaillais chez RECYC-QUÉBEC, notamment des projets de gestion des matières résiduelles dans les écoles. L’AQPERE est un mélange parfait de mes deux champs d’intérêt : sensibilisation et environnement. Ça n’a pas été difficile de me convaincre d’embarquer. Je ne vous cache pas que c’est un peu cliché mais je pense qu’il est primordial de sensibiliser les enfants aux enjeux liés aux changements climatiques. Nous nous investissons à protéger ce que nous connaissons. Il faut donc prendre le temps d’apprendre ce qui se passe dans notre environnement et surtout y avoir accès. Je crois fermement que le contact avec la nature est garant de notre engagement à protéger l’environnement, d’où l’importance de l’éducation relative à l’environnement.