Volume 5, No. 10, 22 février 2007

Utilit'ERE

Un cédérom québécois portant sur l'énergie  est reconnu au niveau international pour sa valeur pédagogique et scientifique

Le 24 janvier dernier, Annick Hernandez de l’Université de Montréal et Colette Tardif de Productions COTARDI étaient à Paris pour participer à la cérémonie ROBERVAL 2007 en tant que nominées pour le cédérom «L’ère de l’énergie». Le Prix Roberval est un concours international destiné à encourager la production d'oeuvres dont le sujet est consacré à la communication de la technologie. C'est la première fois qu'une oeuvre québécoise se retrouve nominée dans la catégorie "Multimédia". Le processus de sélection est très rigoureux et il implique plusieurs étapes et la participation de nombreux spécialistes en technologie et en science que cela soit au niveau de l'enseignement, de l'industrie ou de la communication. Les membres du Jury (provenant de France, de Suisse, du Sénégal, de Belgique et du Canada) souligne ainsi «L'ère de l'énergie» : ... Une oeuvre qui renferme un contenu riche, sophistiqué et qui marque par sa qualité esthétique, en particulier ses somptueuses photos. Un effort de synthèse qui a rendu possible un panorama complet de l'énergie...

Avec ses 567 pages scénarisées, ses outils novateurs pour soutenir l’apprentissage (lexique, bibliothèque virtuelle et un outil référence), ses soutiens performants pour la navigation (2 tables des matières, un historique de navigation et un moteur de recherche) et un logiciel (le cyber-éditeur) pour l’intégration des connaissances, ce cédérom innove à bien des égards. Il permet surtout d’aborder une thématique aussi complexe que l’énergie et amène l’utilisateur à comprendre quels sont les enjeux énergétiques autant d’un point de vue scientifique, que socio-économique et environnemental. L'utilisateur peut naviguer à sa guise dans le logiciel et chaque page est reliée à plusieurs autres ce qui permet de faire des liens de cause à effet. En situation réelle, l’apprentissage se fait grâce à des associations, des images, des raccourcis et «L’ère de L’énergie» conserve ce processus naturel.

Pour chaque forme d'énergie, qu'elle soit fossile, éolienne, solaire, nucléaire ou hydraulique, l'utilisateur peut prendre connaissance des procédés d'extraction et de transformation, des modes de transport, des possibilités de stockage, des rendements énergétiques, des usages et des impacts environnementaux et sociaux. C’est à travers quatre grandes sections que l’on fait un tour d’horizon complet de ce qu’est l’énergie; dans Qu’est-ce que l’énergie ? on présente des notions scientifiques telles que la matière, le courant électrique, les différentes formes d’énergie, la photosynthèse, les liaisons chimiques, la notion de densité énergétique, la production d’énergie à partir du carbone, etc. ; dans D’où vient l’énergie? on accède à des pages comme les combustibles fossiles (charbon, pétrole, gaz), l’économie de l’uranium, la chaleur interne de la Terre, le potentiel énergétique de l’eau des rivières, la production de biogaz, le bois–énergie, les plantes et la production d’énergie, le potentiel éolien, la carte du rayonnement solaire, etc.; dans La transformation de la matière on traite de la production d’électricité, de la chaleur et du carburant par des pages telles que la centrale hydraulique, l’usine marémotrice, les déchets nucléaires, le fonctionnement d’une éolienne, le coût de production de l’énergie électrique, la transmission de chaleur par conduction, les pompes à chaleur, la cogénération, le raffinage du pétrole, les moteurs électriques, l’hydrogène, le diesel et les biodiesel, l’éthanol, etc. et dans Les usages de l’énergie on aborde des thématiques comme les transports, l’efficacité énergétique, la consommation de l’énergie produite, la chaîne énergétique, la construction bioclimatique, négawatts versus mégawatts, la pollution urbaine, les gaz à effets de serre, la couche d’ozone, etc.

Très facile d’utilisation, ce cédérom d’envergure est un incontournable pour aborder globalement «l’énergie» avec des utilisateurs de 12 ans et plus. L’AQPERE s’est d’ailleurs impliquée dans le développement de cet outil parce qu’il répond à un besoin réel des éducateurs.

Pour plus d’information : www.cotardi.com


Événements

Concours Pédagogie-Environnement, édition 2007

Les 9 et 10 février derniers, avait lieu la 3e édition de l’Exposition du Concours intercollégial Pédagogie-Environnement, au Collège de Rosemont. Lors de cette exposition, 21 projets provenant de 12 cégeps québécois ont été présentés par 55 participants. Les projets étaient élaborés dans le cadre d’un cours ou lors d’une activité parascolaire et portaient sur des problématiques environnementales.

Les gagnants de cette édition sont :

Dans la catégorie « Recherche et analyse »

  • 1er prix - Bourse RECYC-QUÉBEC (500 $)
    La chimie des changements climatiques, projet réalisé par Amélie Trottier-Picard, Lydia Hébert, Sandrine Laferrière, Valérie Bellemare Lapierre, Pascale Lafontaine, Mauricio Arango Restrepo et Alexandra Duchesne Lachance, du Collège Édouard-Montpetit.
  • 2e prix (200 $)
    Les contradictions du mouvement écologique, projet présenté par Mathieu Giard-Montpetit, Sarah Brabant, Claudia Vincenti et Gabrielle Chabot, du Collège de Maisonneuve.

Dans la catégorie « Créativité »

  • 1er prix - Bourse RECYC-QUÉBEC (500 $)
    Recyclage du papier et projets artistiques, présenté par Valérie Pomerleau, Geneviève Schoeb et Émilie Vézina-Doré, du Cégep du Vieux Montréal.
  • 2e prix (200 $)
    Art et environnement : « si seulement », présenté par Lisanne Goodhue, Julie Frenette, Marylee Hébert et Marie-Christine Masciotra, du Collège Montmorency

Dans la catégorie « Innovation »

  • 1er prix - Bourse RECYC QUÉBEC (500 $)
    La plume verte, un collectif écologiste, un projet de Philippe Joly, du Cégep régional de Lanaudière.
  • 2e Prix (200 $)
    Stan Vert l'avenir, un projet de Olga Lositsky, Bénédicte Barret et Clara Poissant, du Collège Stanislas

Dans la catégorie « Programme de formation spécialisé en environnement »

  • 1er prix - Bourse RECYC QUÉBEC (500 $)
    Ceci n'est pas un poisson d'avril!, une recherche présentée par Danielle Laplante, du Collège de Rosemont.
  • 2e Prix (200$)
    Produits d'entretien ménagers: Propre mais à quel prix?, une recherche présentée par Valérie Riffaud, du Collège de Rosemont

De plus, un prix Choix du public de 200 $ a été remis à l’équipe formée d’Amélie Trottier-Picard, Lydia Hébert, Sandrine Laferrière, Valérie Bellemare Lapierre, Pascale Lafontaine, Mauricio Arango Restrepo et Alexandra Duchesne Lachance, du Collège Édouard-Montpetit, pour leur projet La chimie des changements climatiques.

Rappelons que ce Concours a été mis sur pied en 1994 au Collège de Rosemont et qu’il a pour objectifs de stimuler l’intérêt des étudiantes et des étudiants pour les problématiques environnementales et de promouvoir le concept des 3RV : réduire, réutiliser, recycler et valoriser les matières résiduelles. Depuis qu’il est ouvert à tous les cégeps québécois, en 2005, il a attiré toujours plus de participants provenant de diverses régions. Nous espérons que cet enthousiasme pour l’environnement que ressentent les jeunes d’aujourd’hui sera contagieux et que la participation à ce Concours les stimulera à devenir des personnes-ressources dans leur milieu en promouvant la protection de l’environnement.

Sophie Lafrance
Technicienne en environnement, Collège de Rosemont

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Les produits d’entretien ménagers
Propre, mais à quel prix !

Savons-nous réellement ce qui se cache sous notre évier ?

Des produits d’entretien ménagers me direz vous ! Si l’on en croit les annonces publicitaires, ils sont tous plus miraculeux les uns que les autres et sont à veille de faire le travail à notre place.

Mais au delà des apparences, tous ces produits qui représentent une belle collection de bouteilles, d’aérosols et de couleurs, sont plus chimiques et toxiques les uns que les autres.

Ne serions nous pas en train de nous intoxiquer en pensant se protéger !

Il faut savoir qu’une famille canadienne utilise en moyenne entre 20 et 40 litres de nettoyants toxiques par année, ce qui représente 54 000 tonnes de produits de toute sorte dont la majorité sont rejetés dans les égouts.

On se doit d’être conscient que l’univers ne se limite pas à notre porte et que les polluants générés ici et maintenant se retrouveront ailleurs demain et pour longtemps.

« Les produits ménagers sont la cause de 10% des expositions toxiques selon le centre de contrôle des toxiques aux États-Unis, en 2000, sur 206 636 personnes interrogées. »

Il est donc important de savoir comment lire la représentation visuelle du risque qui apparaît sur les contenants ainsi que de porter attention à certains aspects méconnus.

Nous devons voir également quelles solutions alternatives écologiques s’offrent à nous et si ces dernières sont bonnes pour nous et / ou pour l’environnement.

Il ne faut jamais oublier que chaque petit geste compte et qu’en agissant en consommateurs responsables, nous contribuerons à assainir de manière significative notre milieu de vie dans sa globalité.

Valérie Riffaud
Collège de Rosemont
riffaudv@gmail.com

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La Plume verte, un collectif écologiste

La Plume verte est un collectif écologiste rassemblant plusieurs jeunes Québécois qui publient, en coopération, sur le Web, des textes traitant des enjeux environnementaux actuels. Le projet est né en automne 2005. Nous étions plusieurs étudiants férus d’environnement et qui, depuis quelque temps, publiaient, à travers les journaux étudiants et ailleurs, des articles à caractère écologique. Nous cherchions un moyen de conserver ces textes et d’en faire une banque informative de référence ainsi que de diffuser plus largement nos recherches. Le Web nous est alors apparu comme l’outil par excellence pour accomplir nos desseins. Nous nous sommes donc regroupés en collectif, une structure par laquelle nous excluons toute forme de hiérarchie et où tous les membres sont invités à soumettre leurs textes au comité de sélection afin qu’ils soient éventuellement publiés, et nous avons créé le portail que vous pouvez maintenant visiter à l’adresse : www.plumeverte.org.

Nous publions sous licence de documentation libre GNU (GFDL), c’est-à-dire que nous donnons à chaque utilisateur la liberté effective de copier, transformer ou distribuer, avec ou sans modification, commercialement ou non, l’information contenue sur le site du collectif et ce, afin de maximiser l’impact de nos articles sur les causes qui nous touchent. Au cours de la dernière année, nous avons abordé les plus grands enjeux de l’actualité écologique québécoise : la conférence de Montréal sur les changements climatiques, le maintien des activités nucléaires à la centrale de Gentilly-2, le prolongement de l’autoroute 25, la privatisation d’une partie du Parc du Mont-Orford, les politiques environnementales du gouvernement Harper, et bien d’autres. Aujourd’hui, nous multiplions les supports de nos reportages. Nous avons dernièrement entamé la création de capsules audio et mettons sur pied un blog collectif pour y publier des réactions spontanées à l’actualité.

Philippe Joly
philippe.joly@plumeverte.org
Cégep régional de Lanaudière à L’Assomption

www.plumeverte.org

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Planet'ERE

Mise en chantier du répertoire électronique francophone des ressources en ERE

Dans la perspective du forum international sur les outils didactiques en Éducation environnementale qui aura lieu du 25 au 29 juin 2007 à Yaounde au Cameroun (voir site web planetere.org) le bureau exécutif de Planèt’ERE a décidé d’engager une personne ressources pour mettre en chantier la conception du portail électronique des ressources en ERE des pays francophones.

Cette initiative découle d’une des recommandations fondamentales du forum Planèt’ERE 3 selon laquelle l’accessibilité des ressources didactiques devenait une nécessité pour faire progresser l’éducation relative à l’environnement.

En mettant ce projet en chantier maintenant, il sera prêt pour le forum de Yaounde afin de procéder à son lancement officiel. C’est en tous les cas l’objectif que nous poursuivons.

À terme ce portail comprendra pour chaque pays de l’espace francophone :

  • Les sites d’intérêt écologique
  • Les personnes ressources susceptibles de donner de la formation
  • Les outils didactiques en ERE
  • Les projets qui ont connu le succès tant dans le système scolaire qu’auprès du grand public.
  • Le portail sera au départ unilingue francophone
  • La liste des organismes sera catégorisée par pays
  • La liste des ressources sera disponible par un sous-menu
  • La liste des formateurs sera disponible par un sous-menu et catégorisée par domaine d’activité.

Deux moteurs de recherche permettront de scruter la base de données :

  • La recherche standard permettra de chercher toutes les informations confondues parmi les champs principaux de la base
  • La recherche avancée permettra de cibler une section et de champs de la base en particulier
  • Les résultats de la recherche donneront accès aux pages descriptives des organismes ressources ou formateurs trouvés. Les liens de courriels et Internet seront activés

Une carte du monde permettra de cliquer sur les pays activés et en sortir les listes de données correspondantes.

La personne ressource pour réaliser ce projet est M.Alain Guitard qui a conçu le portail de l’AQPERE.

Une demande de financement est en cours pour assurer les frais de réalisation de ce projet.

Le bureau exécutif de Planèt’ERE
Kadidiatou Yonli, présidente
Pascal Labonté, secrétaire
Dolores Ferrari, chargée des communications
Robert Litzler, trésorier

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