Fonte des neiges : le rappel à l’ordre de la nature
Un texte de Sandrine Louapre, coordonnatrice à l'AQPERE.
Le printemps est arrivé et quel bonheur d'avoir des températures plus clémentes. Mais avec le redoux, la neige disparait et nous donne un avertissement. En effet, nombre de déchets ensevelis réapparaissent mettant ainsi en avant les failles de l'humain.Regardez avec attention les bords de routes, trottoirs et espaces verts des zones urbaines….
Emballage alimentaire, mégots de cigarettes, canettes de soda, mouchoirs en papier et plus récemment, masques de protection…la liste est longue. Certes, ce type de déchets est malheureusement présent à l’année, mais la mise en évidence du contraste hiver/printemps est un rappel à l’ordre.
Une fois dans l’environnement, un déchet ne disparaît pas.
Il continue d’exister en se dégradant. Et sa durée de vie peut-être très longue.
La dégradation de ces déchets, hors centre de recyclage, engendre des microparticules, que l’on finit par retrouver partout : dans l’estomac des animaux, dans les sols et les cours d’eau et pour finir dans notre corps par l’alimentation !
Le ramassage de ces ordures génère également un cout non négligeable pour les collectivités locales.
Mais d’où proviennent tous ces déchets ?
Emballage alimentaire, mégots de cigarettes, canettes de soda, mouchoirs en papier et plus récemment, masques de protection…la liste est longue. Certes, ce type de déchets est malheureusement présent à l’année, mais la mise en évidence du contraste hiver/printemps est un rappel à l’ordre.
Une fois dans l’environnement, un déchet ne disparaît pas.
Il continue d’exister en se dégradant. Et sa durée de vie peut-être très longue.
La dégradation de ces déchets, hors centre de recyclage, engendre des microparticules, que l’on finit par retrouver partout : dans l’estomac des animaux, dans les sols et les cours d’eau et pour finir dans notre corps par l’alimentation !
Le ramassage de ces ordures génère également un cout non négligeable pour les collectivités locales.
Mais d’où proviennent tous ces déchets ?
Souvent, ils sont jetés par la fenêtre des voitures pendant un trajet…et lors de déplacements piétons ! Ils sont également le résultat de poubelles débordantes, ainsi les résidus sont éparpillés par le vent ou les animaux.
Les zones de plein air ne sont pas exemptes de cette pollution. Nos actes en apparences anodins, peuvent avoir des conséquences. Jeter un trognon de pomme, on se dit que c’est naturel, biodégradable, donc inoffensif. On peut même penser en bonne conscience que cela nourrira la terre, les animaux et les micro-organismes. Outre la pollution visuelle, les conséquences parfois invisibles sont bien présentes.
En effet, en 2019, les gardes du Glacier National Park au Montana alertent les visiteurs : s’ils sont consommés par la faune, ces déchets organiques ne seront probablement pas bien digérés puisque les animaux ne sont pas habitués à ces aliments. Et s’ils ne les mangent pas, ils mettent parfois des années à se décomposer. De plus en se désagrégeant, ils peuvent perturber l’écosystème en place, car non indigènes ou toxiques (ex : pesticides dans la peau des fruits1légumes).
Quelques solutions simples : garder ses déchets dans un sac le temps de nos trajets piétons ou véhiculé, avoir un cendrier de poche (une simple boîte en fer récupéré fait l’affaire), NE RIEN laisser dans la nature, utiliser les poubelles sur votre trajet et surtout NE PAS « surcharger » les poubelles publiques et résidentielles.
Les zones de plein air ne sont pas exemptes de cette pollution. Nos actes en apparences anodins, peuvent avoir des conséquences. Jeter un trognon de pomme, on se dit que c’est naturel, biodégradable, donc inoffensif. On peut même penser en bonne conscience que cela nourrira la terre, les animaux et les micro-organismes. Outre la pollution visuelle, les conséquences parfois invisibles sont bien présentes.
En effet, en 2019, les gardes du Glacier National Park au Montana alertent les visiteurs : s’ils sont consommés par la faune, ces déchets organiques ne seront probablement pas bien digérés puisque les animaux ne sont pas habitués à ces aliments. Et s’ils ne les mangent pas, ils mettent parfois des années à se décomposer. De plus en se désagrégeant, ils peuvent perturber l’écosystème en place, car non indigènes ou toxiques (ex : pesticides dans la peau des fruits1légumes).
Quelques solutions simples : garder ses déchets dans un sac le temps de nos trajets piétons ou véhiculé, avoir un cendrier de poche (une simple boîte en fer récupéré fait l’affaire), NE RIEN laisser dans la nature, utiliser les poubelles sur votre trajet et surtout NE PAS « surcharger » les poubelles publiques et résidentielles.
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Un texte de Sandrine Louapre
Pendant deux ans, elle a œuvré en tant que directrice du Jardin Communautaire Ruisseau Bois-Joli à Sept-Îles. Durant son mandat, elle a développé des activités de sensibilisation à l’environnement pour les classes primaires et s’est formée à la botanique.Sensible aux questions environnementales et à l’héritage que l’on laisse aux futures générations, l’éducation relative à l’environnement représente pour elle un outil indispensable, qu’il importe de diffuser à tous les âges. « Celui qui déplace une montagne commence par déplacer de petites pierres. Confucius.»
Elle occupe actuellement le poste de coordonnatrice à l'AQPERE.