No. 8, 31 octobre 2002
Opinion
Les colloques: le réseautage avant tout
Le développement et le renforcement de réseaux
en ERE dans toutes les régions du Québec constituent
l'une des priorités majeures de l'AQPERE pour les prochaines
années. En ce sens, les colloques sont des espaces
privillégiés pour partager et faire connaître
les réalisations des écoles ou des groupes environnementaux
: une étape préliminaire à toute démarche
de collaboration.
Les expériences précédentes ont prouvé
la pertinence des colloques pour renouer les contacts et renforcer
les réseaux qui existent déjà. En effet,
combien de fois les groupes environnementaux ne se retrouvent-ils
pas autour de la table à l'invitation du gouvernement
pour se pencher sur une problématique? N'est-il pas
tout aussi important de créer nous-mêmes des
occasions pour mieux connaître nos actions de tous les
jours, nos projets, nos outils si modestes soient-ils?
Les colloques constituent aussi des espaces d'échange
et de partenariat entre de nouveaux organismes et acteurs.
Pour l'AQPERE, le colloque Arrive en ville nous aura
permis de travailler avec trois nouvelles organisations: la
Commission scolaire Marguerite Bourgeoys, Evergreen et le
Réseau de service Éco-quartier de Montréal
(Reseq), tout en consolidant nos liens avec le Biodôme,
la Biosphère, le Centre de la Montagne et le Comité
central de l'environnement (Commission scolaire de Montréal).
Plus d'une cinquantaine de personnes prendront la parole,
en plus des exposants et des participants venant de divers
secteurs de l'éducation environnementale. Nous ferons
des nouveaux contacts, nous apprendrons sur de nombreux projets,
et nous établirons des liens avec d'autres acteurs
sur le terrain. Une véritable foire aux partenariats.
Après trois années, le colloque annuel en ERE
de Montréal se consolide et l'AQPERE travaille à
ce que ce modèle qui combine partenariat et formation
soit davantage exploité dans les autres régions
du Québec.
Hugues Harry Lhérisson
Utilit'ERE
Des documentaires chocs à voir absolument
Le volet Terrascope de l'International du cinéma
de l'Estrie présentait, du 11 au 13 octobre dernier,
une série de documentaires sur l'environnement. Nous
aimerions vous en proposer dix. Peut-être aurez-vous
l'ingénieuse idée d'organiser des projections
dans votre région, suivies de discussions avec le public
?
-
Le plus déstabilisant de tous est sans nul doute
La Guerre alimentaire réalisé
par Mario Desmarais
chez Arts et Images Productions inc. Présenté
en première mondiale à Terrascope le 13
octobre 2002, le film nous transporte dans 9 pays où
l'on voit les impacts dévastateurs de l'économie
de marché sur les producteurs agricoles. C'est
une guerre insidieuse qui s'attaque à la population
civile et aux agriculteurs, des plus pauvres aux plus
riches. Une guerre qui fait 80 000 décès
par jour dûs à la famine dans un contexte
de surproduction. À voir absolument sur grand écran.
Durée : 90 minutes.
-
Rivières
d'argent nous amène à son tour redécouvrir
nos rivières et leurs magnifiques chutes, ainsi
que la menace qui plane sur elles. La stratégie
du gouvernement consiste à bâtir des mini-barrages
produisant très peu d'électricité
et détruisant l'état naturel des chutes.
Un documentaire militant pour la sauvegarde des rivières
et la mise en valeur récréo-touristique
des chutes à leur état naturel. Produit
par Les Films du Rapide-Blanc.
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La
loi de l'eau alerte la population sur la valeur
marchande que l'eau représente aux yeux des investisseurs
et marchands d'eau. Les auteurs démontrent que
l'eau est un or bleu à conserver comme source de
vie non monayable. Distribué par Cinéma
Libre.
-
J'ai
pour toi un lac amène le téléspectateur
à comprendre, à respecter, à aimer
et à vouloir préserver l'écosystème
lac. Tel un poème, ce film vient nous chercher
et nous transporte chez nous, dans une problématique
qui nous concerne tous. Distribué par Animavision.
-
Le bien commun : l'assaut final dénonce
la marchandisation de leau, des semences, des gènes,
des connaissances anciennes et nouvelles et de la santé.
Regard ironique sur l'Homme d'affaire et ses "réalisations".
Distribué par Téléfilm
Canada.
-
Quelque
chose dans l'air nous fait voir ce qui se cache
derrière les beautés de l'Île-du-Prince-Edouard,
là où l'on recence le plus haut taux d'athsme
au Canada, surtout chez les enfants, à cause de
l'épandage exagéré de pesticides
sur les monocultures de pommes de terre de l'île.
Distribué par l'Office
national du film du Canada.
-
Les
chercheurs d'or offre un regard attachant et comique
sur les ferrailleurs et fouineurs de déchets qui
parcourent la ville à la recherche d'objets et
de matières premières qui ont suffisamment
de valeur pour les faire vivre. Des scènes inusitées
font rire aux larmes. À voir absolument. Distribué
par l'Office
national du film du Canada.
-
Dans Hubert
Reeves, conteur d'étoiles,le personnage
principal fait un récit qui nous émerveille,
nous inquiète, nous mobilise. Film d'un rêveur
qui se passionne pour la réalité et qui
met en évidence les liens entre science et société.
«Que sert à l'homme de comprendre l'Univers
s'il en vient à détruire sa planète
?» Distribué par l'Office
national du film du Canada.
-
L'homme
de toute la Terre est un film hommage à
Pierre Dansereau, le père de l'écologie
au Québec. Âgé de 89 ans, ce scientifique
a éveillé les consciences par rapport à
l'écologie grâce à son enseignement
et aux modèles qu'il a développé.
Distribué par le Groupe
multimédia du Canada .
-
Le documentaire Conflits
climatiques nous propose enfin une nouvelle hypothèse
face au réchauffement de la planète : les
explosions solaires, selon leur intensité, provoqueraient
des périodes de chaleur ici sur Terre. Les corrélations
scientifiques sont significatives, mais la communauté
scientifique, qui n'avait jamais tenu compte de ce paramètre,
reste sceptique face à cette cause. Le défaut
du film est de minimiser les causes humaines du réchauffement
pour pointer le Soleil d'abord et avant tout. Très
bon film malgré tout. Distribué par Lars
Mortensen TV-Production (Danemark).
Premier
concours multimédia "À la conquête
de l'Or dur" pour les jeunes
Dans le cadre du dossier sciences-environnement, que l'AQPERE
pilote au sein de l'association des professeurs de sciences
du Québec (APSQ), nous avons annoncé, à
l'occasion du 37ème congrès de l'Association
des Professeurs de Sciences du Québec, qui a eu lieu
du 24 au 26 octobre à la polyvalente Saint-François
de Beauceville, l'organisation du premier concours multimédia
"À la conquête de l'Or dur" portant
sur la découverte de nos ressources en mettant à
profit le cédérom "L'Univers fantastique
de l'Or dur" , un outil pédagogique réalisé
en collaboration avec Colette Tardif et le groupe Micro-Intel.
Le défi du concours consiste à produire un
document multimédia sur les déchets ressources
à partir du cédérom "L'univers fantastique
de l'Or dur". Le concours prévoit trois catégories
:
3e cycle primaire
Sec. I et sec. II (Écologie 114 et sciences physiques
214)
Sec. III et +
et six sections par catégorie :
Le verre
Le plastique
Le papier
L'aluminium
Les matières organiques
Les matières domestiques dangereuses
Une école primaire pourrait soumettre jusqu'à
6 reportages au concours et une école secondaire aurait
l'opportunité d'en déposer 12.
À gagner : de nombreux prix (en argent, en matériel
informatique, en logiciels et cédéroms éducatifs)
et une visibilité importante. Les reportages primés
se retrouveront sur le site internet de "La conquête
de l'Or dur".
Pour participer, il suffit d'avoir en main le multimédia
"L'univers fantastique de l'Or dur" qui s'avère
particulièrement bien adapté au monde scolaire
pour aborder la question des matières résiduelles
tout en utilisant les possibilités de l'informatique
et d'internet. Ce cédérom contient un logiciel
d'édition qui permet de créer des documents
informatiques originaux et d'utiliser internet de manière
constructive. C'est grâce à cet outil novateur
que nous mettons en place le concours de cyber-reportages
"La conquête de l'Or dur". "L'Univers
fantastique de l'Or dur" permet l'acquisition d'une foule
de connaissances sur l'origine des matières, leurs
propriétés, leurs transformations en de nouveaux
objets, leurs impacts sur notre environnement, etc.. Pour
construire son document l'élève va se baser
sur le contenu du cédérom et aller bätir
son document par une recherche sur Internet. Des informations
qu'il devra apprendre à valider avant de les intégrer
à son reportage. Le cédérom s'avère
particulièrement efficace pour aborder la science au
quotidien. De plus, cet outil s'inscrit parfaitement dans
l'esprit de la réforme scolaire et il permet l'approche
intégrée (science, environnement, français,
arts plastiques, informatique, histoire, géographie,
etc.). Finalement, la durée de vie de ce cédérom
est d'au moins 5 ans.
Par le concours "La conquête de l'Or dur"
nous amenons les jeunes à travailler avec l'informatique
pendant un minimum de 6 heures (2 heures d'exploration en
laboratoire informatique et en classe, 3 heures de réflexion,
de rédaction et de recherche pour produire un reportage
et 1 heure de présentation en classe), tout en l'intéressant
au monde des déchets. Nous croyons que le jeune qui
aura passé
autant de temps à travailler avec ces problématiques,
surtout qu'il aura à produire un document multimédia,
aura reçu une sensibilisation sans précédent.
Il va sans dire qu'il est impératif que le citoyen
de demain soit responsable et conscient des impacts environnementaux
de ses gestes de consommateur. En visionnant les reportages
réalisés par les jeunes, il sera possible de
voir ou en est exactement leur réflexion par rapport
à cette problématique. De plus, ce sont là
autant d'occasions de rendre public et accessible (par Internet)
des messages originaux et probablement novateurs.
Pour recevoir l'information (sans obligation) dès
la mise en place de La conquête de l'or dur envoyez
vos coordonnées à l'AQPERE (aqpere@crosemont.qc.ca)
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