No. 10, 30 janvier 2003

Événements

Le colloque ERE, Nature et Culture (Rimouski 20 au 22 mai)
Quand Art et Science enrichissent l'éducation relative à l'environnement

Le 18 décembre dernier, le Comité scientifique du 71ème congrès de l'ACFAS acceptait la présentation du colloque Art, Nature et Culture soumis par l'AQPERE à la mi-novembre. L'Appel de communication a été entendu et 36 communications nous ont été adressées. Le programme de notre premier colloque régional est donc en construction et apparaîtra sur le site web de l'AQPERE à partir du 15 février.

L'objectif visé par ce colloque, organisé en collaboration avec le département des sciences de l'éducation de l'Université du Québec à Rimouski, est d'offrir aux éducateurs en ERE de la Côte-Nord, du Bas-Saint-Laurent, de la Gaspésie et des Îles-de-la-Madeleine trois journées de formation, leur permettant aussi d'échanger sur leurs expériences et leurs pratiques et de créer de nouvelles alliances qui les aideront dans l'atteinte de leurs propres objectifs.

Inscription au congrès : elle est obligatoire pour toute personne qui y assiste, qui présente une communication orale, qui préside une séance, qui anime un atelier ou qui y participe. L'inscription doit se faire auprès de l'ACFAS. Jusqu'au 31 mars, le tarif régulier est de 169 $ (CAN) et le tarif étudiant de 54 $ (CAN). Après cette date il passe respectivement à 199 $ et 64 $.

Pour les informations concernant l'inscription consultez le site web de l'ACFAS : www.acfas.ca/congres

Pour toute question se rapportant au colloque, communiquez avec l'AQPERE par téléphone (514) 376-1065, télécopieur (514) 376-1905 ou courriel : aqpere@crosemont.qc.ca


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Opinion

La force d'un collectif national en éducation relative à l'environnement

L'année 2003 devrait être celle de la fondation d'une ONG internationale francophone en éducation relative à l'environnement. Tel est en effet le voeux de tous ceux qui ont vécu le forum Planèt'ERE 2 à l'automne 2001 en France. Ils ont alors unanimement reconnu que la pérennité des forums Planèt'ERE, ces occasions exceptionnelles d'échange et de mise en commun des expériences et des expertises développées par les éducateurs et les formateurs en éducation à l'environnement dans les cinq continents, ne pourra être assurée que si collectivement on se donne une organisation internationale bien structurée qui aura la crédibilité nécessaire auprès des bailleurs de fonds.

Sur quoi se fondera cette crédibilité? En premier lieu sur la capacité de chaque pays membre de cette ONG Planèt'ERE de réunir les institutions, organismes gouvernementaux et non gouvernementaux qui se préoccupent d'éducation à l'environnement en un Collectif national en éducation à l'environnement. Si l'on se rapporte au Québec, point n'est besoin pour cela d'une nouvelle structure qui grugerait des ressources pas nécessairement disponibles, mais plutôt d'un événement annuel tel qu'une semaine nationale de l'environnement, déjà évoquée par plusieurs d'entre nous, au cours de laquelle chaque groupe participant aurait la liberté de proposer dans sa région et son champ d'activités une action concrète. Ceux qui participeraient de manière effective seraient officiellement inscrits comme membre du collectif national.

L'existence d'un tel collectif québécois des éducateurs à l'environnement (CQEE) contribuerait à créer une remarquable solidarité entre les groupes, tout en préservant la spécificité de chacun. Elle aurait aussi l'avantage de faire germer un véritable sentiment d'appartenance des éducateurs à l'environnement du Québec.

Si l'on étend ce schéma aux 52 pays qui constituent la francophonie, n'aurions nous pas là un formidable argument pour inviter les États, les ministères (éducation, environnement, ressources naturelles, culture et communication, relations internationales) et les grandes organisations internationales déjà existentes à devenir membre de l'ONG Planèt'ERE et nous faciliter ainsi l'accès aux ressources financières dont nous aurons besoin pour organiser les forums Planèt'ERE du futur?

Il me semble que cela vaut la peine d'y réfléchir et d'y travailler ensemble.

Robert Litzler


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