Volume 3, no.4, 24 juin 2004
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Nous voilà de nouveau au seuil d'une période de relaxation, voyages, découverte de nouveaux horizons et rencontres imprévues, bref un temps d'arrêt où la réflexion prendra peut-être la place de l'action.
Ce bulletin qui marque une sorte de trève avant la reprise d'automne vous apporte beaucoup d'éléments pour nourrir cette réflexion. Il vous branche à l'écoute de Planèt'ERE et tout ce qui nous interpelle pour préparer la présence des francophones du Canada à un événement que nous voulons tous voir avec les Burkinabés comme un grand succès de participation. Nous avons un an pour nous y préparer et très vite à la rentrée nous nous mettrons dans l'action pour réunir les membres de la délégation Québec-Canada. Les cinq membres québécois du CA de Planèt'ERE s'y emploieront à fond et l'AQPERE vous tiendra au courant de l'évolution du dossier.
Avec le camp de formation « L'ERE en forêt » dont vous trouverez des précisions dans ce bulletin, nous avons voulu préparer une offre de service nouveau genre à nos éducateurs et éducatrices du milieu scolaire. Notre partenariat avec l'Université du Québec à Rimouski s'avère des plus riches dans cette démarche. Nous serions heureux de connaître vos réactions à une telle initiative. N'hésitez donc pas à nous poser des questions sur ce genre d'activités. Le succès prévisible de ce camp de formation nous ouvrira la porte à d'autres collaborations riches de promesses, de ressources et de sens pour l'ERE.
Je vous souhaite à toutes et à tous une très belle période estivale.
Robert Litzler, Président de l'AQPERE
C'est avec un très grand plaisir que l'AQPERE confirme la tenue du camp de formation L'ERE en forêt, annoncé dans plusieurs de nos bulletins antérieurs. Ce camp s'adresse aux enseignants et enseignantes des quatre commissions scolaires du Bas Saint Laurent.
Le nombre de places est limité à 24, le coût d'inscription est de 250 $ par personne et la date limite d'inscription a été fixée au 15 juillet 2004. Tous les détails relatifs à ce camp de formation ainsi que le programme préliminaire se trouvent sur le document joint (format pdf) et le programme complet du camp de formation sera disponible sur le site web de l'AQPERE à partir du 1er juillet 2004.
Pour toute information complémentaire, les enseignants et enseignantes intéressés pourront communiquer avec Robert Litzler (AQPERE) ou Dominic Lapointe (UQAR).
Toutes les directions des écoles du Bas Saint-Laurent ont été avisées de la tenue de ce camp de formation dont l'objectif est de fournir aux enseignants et enseignantes des outils qui leur permettront d'utiliser l'éducation à la forêt comme thème intégrateur des compétences à développer dans le nouveau programme de l'école québécoise.
Robert Litzler, Président de l’AQPERE
Pauline Côté, Professeur su département des sciences de l’éducation de
l'UQAR
Dominic Lapointe, Étudiant au doctorat, chargé de projet
Poursuivant leur partenariat avec l'Association de professeurs de sciences du Québec, le Collège de Rosemont et l'AQPERE seront les hôtes du 11e colloque collégial de l'APSQ en juin 2005, à une date qui reste à préciser. Le thème portera sur l'éducation relative à l'environnement comme agent d'innovation de l'enseignement des sciences au Collégial et s'inscrira dans une perspective de continuité de la réforme du curriculum de la formation scientifique au secondaire.
Les élèves du cours de sciences mené par l'enseignant Michel Groulx, 5ième primaire de l'École d'Iberville à Longueil, sont passés à l'action en écrivant une lettre et une série de questions adressées aux membres du conseil de ville de Longueil. Leur démarche a non seulement été reçue, mais ils ont reçu la visite de la responsable du dossier environnement de la ville de Longueuil.
Les jeunes sont préoccupés par le destin du milieu humide du Parc de la Cité. Bravo pour cette initiative. En espérant que les élus entendent les préoccupations des générations montantes.
La campagne de sensibilisation et d'éducation Solidaires pour un développement durable tire à sa fin. Elle nous laisse entre autres une banque de textes écrits par des jeunes, fascinants à analyser.
Nous vous invitons à profiter de la publication de ces textes sur le Web pour aller lire les cris du coeur et la lucidité des jeunes, mais aussi pour comprendre la confusion et le désespoir qui règne dans leurs esprits. Notre responsabilité, en tant qu'éducateur à l'environnement, n'est-il pas de les aider à nuancer leurs idées et à transformer leurs inquiétudes en sources de motivation ?
La gestion des matières résiduelles n'est pas chose facile. D'où vient la résistance et le manque de participation des citoyens ? C'est ce que s'est posée comme question Marlène Hutchison et ce sont ses résultats de recherche qu'elle partage avec nous.
Tout groupe ou individu ayant un projet de récupération doit débuter par la lecture de ce rapport. Téléchargez son mémoire en pdf en cliquant ici.
Les membres de l'AQPERE ont reçu par la poste notre dernier dossier thématique L'ERE en nature. Cette publication est divisée en deux sections : réflexions et études de cas. Vous y découvrirez des techniques de travail, des observations et des expériences de terrain vécues par nos membres.
Le prochain dossier portera sur l'art et l'ERE, communiquez avec nous et faites-nous part de votre idée d'article.
Le dossier L'ERE en nature est le fruit d'un partenariat entre La Biosphère d'Environnement Canada, le Musée canadien de la nature et la Société de la faune et des parcs du Québec.
Dans le cadre de l'activité médiatique « La Terre, 12 ans après le Sommet de Rio » organisée par le Conseil régional de l’environnement de la Mauricie (CREM) dans le cadre de la campagne Solidaires pour un développement durable, des élèves du primaire et du secondaire de la Mauricie ont réalisé des travaux en ERE à partir de l'activité pédagogique D'hier à demain, notre avenir est entre nos mains. Lire la suite en page 2.
Ainsi, lors d'une conférence de presse le 1er juin passé à l'école secondaire Val Mauricie de Shawinigan-Sud, les élèves ont eu la chance de faire connaître leurs réalisations. Le niveau primaire était représenté par des élèves de l'école St-Gabriel-Archange de Cap-de-la-Madeleine et leur enseignant M.Claude Poudrier. Pour leur part, des élèves de cinquième secondaire et leur enseignante Mme Marie-Hélène Lavergne étaient les délégués de cet ordre d'enseignement.
Les élèves du primaire ont démontré d'une façon dynamique les liens entre notre environnement et notre santé. Aussi leurs recherches portaient sur les problématiques suivantes : le bronzage, l'asthme, les OGM, l'herbe à poux, la grippe aviaire, le virus du Nil, les CFC, les sols contaminés, les désastres dits naturels, le bruit et les ondes électromagnétiques.
Les élèves du secondaire ont soulevé avec un grand intérêt différentes situations présentes en région, telles la gérance de la forêt et certains éléments polluants liés à l'industrialisation.
L'équipe de Karine Pouliot et d'Émilie Montplaisir a écrit à l'Int'ERE.net : « Notre équipe, qui réfléchissait sur l'eau, l'air et le sol, a remarqué que les conditions se détérioraient de jour en jour. Par conséquent, les problèmes s'accumulent car il y a beaucoup trop de pollution industrielle et anthropique. Par contre, notre équipe croit que les conditions de l'eau, de l'air et du sol s'amélioreront d'ici vingt ans. Nous croyons qu'il y aura moins d'usines polluantes et que plus de gens feront du recyclage, ce qui aura pour conséquence d'améliorer la qualité de vie de tous les êtres vivants de la planète. Nous avons exprimé nos idées sous forme d'affiches colorées à l'aide de pastels ».
Bravo pour ces initiatives! Elles démontrent aux plus sceptiques que même des sujets qui semblent ardus peuvent être abordés par des jeunes. Et ça les intéressent!
Emmanuelle Sonntag a préparé une série d’émissions radio qui a pour thème : La vie rêvée des gens. Pour son émission du 30 juin 2004 elle a choisi de s’entretenir en direct Robert Litzler, président de l’AQPERE.
Nous avisons les ami(e)s et membres de l'AQPERE qu’ils peuvent suivre actuellement au canal Savoir deux émissions d’une heure auxquelles participe le président de l'AQPERE.
La première a pour thème : « L'ERE du développement durable ». Diffusion le mardi 29 juin à 19 h et le dimanche 4 juillet à 18 h 30.
La seconde a pour titre : « Cette énergie que nous ne consommons pas ». Diffusion le mardi 6 juillet à 19 h.
Après plusieurs années de bénévolat au sein de l'AQPERE, madame Fabienne Thibert, retraitée de l'enseignement et Vice-présidente de l'AQPERE jusqu’à la dernière assemblée générale, a décidé de laisser la place aux plus jeunes, selon ses propres termes. L'AQPERE remercie madame Thibert de son dévouement, de ses conseils et de son attachement à la cause de l'éducation à l'environnement. Voici la nouvelle composition de notre C.A. :
Merci à toutes ces personnes impliquées et bonne année au sein du c.a. !
De retour de Ouagadougou où ils ont pris part au colloque Développement durable : leçons et perspective (1er au 4 juin), Roland Gérard, président de l'ONG Planèt'ERE et Jean Robitaille de la Centrale des syndicats du Québec, représentant Alain Pélissier, trésorier de Planèt'ERE, ont rencontré les responsables de la Fondation Nature et Vie, organisatrice de Planèt'ERE 3, les représentants des syndicats de l'enseignement du Burkina Faso ainsi que les représentants de quelques organisations internationales. Ils dressent tous les deux un bilan très positif de ces rencontres.
Nous rapportons ici leurs impressions et les résultats de leurs rencontres avec ceux qui sont reliés aux préparatifs du forum Planèt'ERE 3. Impression de Roland Gérard (document PDF, 44 ko) et compte-rendu détaillé de Jean Robitaille (document PDF, 124 ko).
Lors de mon arrivée à la Biosphère il y a maintenant neuf ans, plusieurs défis m'attendaient pour concevoir les activités qui se tiendraient à l'intérieur du musée. L'un d'eux et non le moindre, était de pratiquer l'éducation à l’environnement en évitant les pièges du fanatisme environnemental et le diktat des solutions toutes faites. Bien sûr, au fil des ans, il y a eu des écueils et nous n'avons pas toujours réussi à éviter ces pièges mais ce fut une aventure enrichissante que de chercher la meilleure façon, en deux heures, de sensibiliser nos visiteurs et de les amener à réfléchir sur leurs attitudes et comportements. Pour y parvenir, nous avons établi, dès le point de départ, des principes de travail qui ont balisé notre parcours, principes qui se sont enric! his avec les expériences et les contacts établis avec les collègues des milieux muséal et universitaire.
Pour moi, formée à l’univers de Parcs Canada, le premier principe à respecter était de séduire le visiteur en favorisant une expérience de visite agréable tout en m'assurant de lui faire vivre des situations déstabilisantes, telles que la provocation ou l'humour, pour le mettre en situation d'écoute. Le deuxième principe nous a fait inclure dans toutes les activités éducatives une participation du visiteur à son apprentissage, puisque l'on retient 10% de ce que l'on nous dit, mais 90% de ce qu'on fait et exprime. Comme nous étions conscients qu'en environnement il n'y a rien de complètement noir ou de complètement blanc et que selon notre histoire personnelle ou sociale, les opinions peuvent diverger considérablement, nous avons travaillé dans le respect de chaque visiteur et de se! s idées. Finalement, puisque la Biosphère avait pour mandat d'accompagner les gens sur le chemin de l'action, nous insérions toujours, dans les thèmes traités, des outils concrets d'actions positives pour l'environnement, permettant ainsi «l'empowerment».
La participation à des recherches universitaires m'a permis d'asseoir ces principes sur des bases théoriques et j'ai travaillé ces dernières années avec l’approche de la pensée critique qui inclut le partage des savoirs entre les participants, l'écoute des autres et l'accès à différentes sources d'information. La thématique des changements climatiques m'a amenée, pour sa part, sur des pistes telles que la création de liens émotionnels entre l'individu et l'environnement, qui rappelle les bases de l'interprétation et les principes de M. Tilden. Finalement, dans cette voie, nous avons développé des activités alliant l'art et l'environnement avec des résultats extrêmement satisfaisants en terme d'appropriation. À titre d'exemple, je cite l'év&eacut! e;nement «Insectes d'eau, bijoux vivants» qui amenait les visiteurs à mieux comprendre l'importance de la présence des insectes dans l'environnement et leur rôle en tant qu'indicateurs de santé. L'activité artistique les transposant en bijoux visait de son côté à créer un association positive insecte - beauté !
Je continue activement ma recherche éducative en continuant de croire que c'est à chaque visiteur de construire ses opinions et d'agir en conséquence. Je suis très intéressée à partager mes idées et expériences avec mes collègues sur ce sujet. Au plaisir de communiquer !
Linda Liboiron, le 14 juin 2004 ***
Responsable Éducation - Programmation
La Biosphère
linda.liboiron@ec.gc.ca
Tél: 514 283-5009
Relevons le Défi d'une tonne !
Agissons contre les changements climatiques !
www.changementsclimatiques.gc.ca
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Brigitte Blais, éditrice
Robert Litzler, président de l'AQPERE
Hugues Harry Lhérisson, coordonnateur de l'AQPERE
Linda Liboiron, Biosphère d'Environnement Canada
Karine Pouliot et Émilie Montplaisir, Élèves de la concentration Environnement et développement durable, École secondaire Val Mauricie
Claude Poudrier, Enseignant à l'école Saint-Gabriel Archange, Cap-de-la-Madeleine
Roland Gérard et Jean Robitaille, délégués Planét'ERE 3