Volume 5, no.2, 27 avril 2006
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L'éducation et la formation en environnement gagne les Cégeps du Québec
C'est avec beaucoup d'enthousiasme que nous annonçons un événement qui se tiendra au Collège de Rosemont les 1er et 2 juin 2006 et qui réunira principalement les enseignants des disciplines scientifiques enseignées dans les Cégeps du Québec. Préparés par l'Association des professeurs de sciences du Québec et par le Centre d'innovation pédagogique en sciences au Collégial (CIPSC) ce colloque vise à préparer les enseignants à l'intégration de l'environnement dans l'enseignement collégial et plus particulièrement dans les cours de sciences. Le Ministère de l'éducation du Québec prévoit que l'enseignement des sciences au secondaire s'appuiera sur quatre problématiques environnementales de grande importance pour l'avenir de la planète : les changements climatiques, la conservation de l'eau, l'énergie et les énergies renouvelables, ainsi que la protection de la ressource forestière. Il est donc important que les enseignants de nos Cégeps se préparent à accueillir les futurs cégépiens en assurant la continuité de ces enseignements. Les étudiants du Collège de Rosemont ont voulu ajouter à ce colloque une opération "zéro déchet - carbone neutre", une première au Collège de Rosemont.
Robert Litzler
Président de l'AQPERE
C'est avec beaucoup d'enthousiasme que nous vous invitons à tenir un stand au colloque Imaginons la Terre!, 7e colloque de Montréal en éducation relative à l'environnement (ERE). Ce colloque, sur le thème de la culture, se tiendra le 3 ou le 10 novembre 2006 (à confirmer), à l'école secondaire Père-Marquette (6030, rue Marquette, une rue à l'ouest de Papineau, angle Bellechasse).
Date limite: 23 juin. Premiers arrivés, premiers servis. 50 places disponibles.
Vous pouvez tenir un stand dans le cadre de ce colloque, même si vous ne travaillez pas nécessairement sur le thème de la culture. Nous recherchons des organisations publiques, privées, muséales, gouvernementales ou communautaires dont les activités sont liées à l'environnement en général ou, de façon plus spécifique, à l'éducation relative à l'environnement. Nous prévoyons attirer environ 500 éducateurs et éducatrices qui circuleront dans le hall de l'école Père-Marquette le jour du colloque. Si vous réservez avant le 23 juin 2006, les coordonnées de votre organisation apparaîtront dans le programme remis à tous les participants et participantes. Contexte, thèmes abordés et déroulement de la journée en page 2 de l'Int'ERE.net. (http://www.aqpere.qc.ca/bulletin/intereB-270406.htm#colloque)
Téléchargez le formulaire d'inscription ici 
(99 ko) . (http://www.aqpere.qc.ca/bulletin/pdf/Formulaire-stand06.doc)
Le Réseau Interférences (http://www.interferences.net/accueil.asp) offre un espace aux jeunes afin qu'ils puissent se rencontrer et échanger leurs idées, pour ensemble faire bouger les choses. Ce réseau met à la disposition des jeunes un site Web interactif où ils peuvent annoncer leurs projets et lancer des appels à tous. Visiblement pour ces jeunes, changer le monde c'est possible.
Vous y trouverez également de petites annonces, un calendrier et une boîte à outils. Inscrivez-y vos actions et voyez celles des autres. Vous trouverez peut-être d'autres jeunes ... sur la même longueur d'onde que vous !
Ce portail est une initiative du Club 2/3 et d'Oxfam Québec.
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Le CD-ROM ludo-éducatif L'ère de l'énergie, co-produit par les Productions COTARDI et l'AQPERE, a officiellement été lancé à l'Université de Montréal lors du Jour de la Terre du 22 avril dernier. Il sera également lancé le 10 mai à l'UÀQM.
Lire un article à ce sujet dans le iForum de l'Université de Montréal. (http://www.iforum.umontreal.ca/Forum/2005-2006/20060418/AU_5.html)
Accès au site des Productions COTARDI. (http://www.cotardi.com/energie.htm)
Solidarité Union Coopération (SUCO) a produit un DVD sur la démocratie participative. Il comprend 4 films portant sur des laboratoires de démocratie participative réalisés en 2005 (mars) et 2006 (janvier, février) par SUCO. Il est en vente au coût de 10$ (taxe incluse) + 2.05$ de frais de manutention.
Infos auprès d'André Fortin au 272-3019 poste 225 ou andrefortin@suco.org.
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Dans la série Les réalisations du développement durable, voyez un nouveau documentaire présentant un exemple concret de projet d'Agenda 21 local.
Malmö est une ville située au sud de la Suède. Les exemples de développement durable sauront vous inspirer, tout comme les réalisations précédentes sur les villes de Fribourg en Allemagne et le quartier Bedzed en Angleterre.
Une démonstration de la série présentée par Igapura et l'Association 4D peut être téléchargée sur le site : www.igapura.org.
Les groupes environnementaux du Québec sont invités à participer à deux formations offertes gratuitement par le Centre québécois d'actions sur les changements climatiques (http://www.changementsclimatiques.qc.ca/):
Ces formations visent à donner aux participants des outils pour rendre encore plus efficaces leurs efforts d'information et de sensibilisation du public.
Le Centre offre une possibilité de remboursement des frais de déplacement pour les participants devant faire plus de 100 km pour se rendre à une formation et qui auront fait du covoiturage. Contactez le CQACC (aferland@changementsclimatiques.qc.ca) pour l'organisation du transport.
Les deux formations, d'une durée d'environ 2.5 hrs chacune, auront lieu le même jour, aux dates suivantes :
Saguenay 27 avril 2006
Trois-Rivières 2 mai 2006
Sherbrooke 4 mai 2006
Montréal 9 mai 2006
Gatineau 17 mai 2006
Pour plus d'information, consultez l'invitation (http://www.changementsclimatiques.qc.ca/activites/invitation/inv_formation.html) sur le site du Centre québécois d'actions sur les changements climatiques.
Le résumé final de la 8e Conférence des Parties (CdP-8) à la Convention sur la conservation des espèces animales sauvages migratrices (CEM) qui s'était tenue du 20 au 25 novembre 2005 à Nairobi (Kenya), vient d'être publié, en français. Accès ici (http://www.iisd.ca/cms/cop8/).
La 25e session du Groupe intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC-25) se tiendra à partir d'aujourd'hui 26 avril jusqu'au au 28 avril à Port Louis, (Maurice). Comptes-rendus quotidiens ici (http://www.iisd.ca/climate/ipcc25/).
(79 ko) ; Le colloque collégial de l’APSQ une invitation à tous les professeurs de sciences des Cégeps publics et privés du Québec sur le thème : L’environnement, un fil conducteur pour l’enseignement des sciences au collégial
Les 1er et 2 juin 2006 au Collège de Rosemont
Aux professeurs de sciences,
L’Association des professeurs de sciences du Québec (APSQ) et le Centre d’innovation pédagogique en sciences au collégial (CIPSC) — Le Saut quantique, vous invitent au Colloque collégial L’environnement, un fil conducteur pour l’enseignement des sciences au collégial, dans le cadre du 11e colloque collégial de l’APSQ et d’une journée de formation du Saut quantique. Cet événement est sous la présidence d’honneur de Mme Lucie Sauvé, titulaire de la Chaire de recherche du Canada en éducation relative à l’environnement. Téléchargez l'invitation ainsi qu'un description du contenu du colloque ici (104 ko). (http://www.aqpere.qc.ca/bulletin/pdf/ColloqueAPSQ-2006.pdf)
Autres infos : Site de l'APSQ (http://www.apsq.org/ agenda.php?idEvenement=9&page=1) ;
Site du Saut quantique (http://www.apsq.org/ sautquantique/form/f-evenements.html).
Une première au Collège de Rosemont
S’inspirant de l’expérience entreprise par la Chaire de Recherche et d’Intervention en Écoconseil de l’UQAC, à l’occasion du Congrès de l’ACFAS 2005, le Comité d’Action et de Concertation en Environnement du Collège de Rosemont et l’AQPERE, responsables de l’aspect logistique, feront du colloque collégial de l’APSQ un événement sans déchets. De plus, ils compenseront par une plantation d’arbres sur les terrains du Collège, équivalent à la quantité de « gaz à effet de serre » produite par le déplacement des participants au colloque.
Découvrez pourquoi nous devons rendre nos colloques et congrès sans déchets et carbo-neutre; la grande portée éducative d'une telle opération; ce qui sera demandé aux participants; ainsi que l'action qui sera menée pour souligner les 10 ans de la Politique environnementale du Cégep de Rosemont, en lisant ce qui suit (75ko). (http://www.aqpere.qc.ca/bulletin/pdf/Colloque- projet00.pdf)
E=MC2, la deuxième édition du Danse-o-thon du Jour de la Terre, arrive ce samedi le 29 avril. L'événement s'associe cette année au Piknic électronik dans le cadre de la Cabane à sucre électronik.
Les billets sont en quantité limitée, hâtez-vous!
Pour en savoir plus, visiter : http://www.emc2mtl.com
Concours de dessin et de BD en environnement pour les jeunes du primaire et du secondaire
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À gagner : un prix d'une valeur approximative de 500 dollars !
Vos élèves se passionnent pour les questions environnementales ? Nous avons une activité éducative et créatrice extraordinaire à vous proposer !
En effet, le volet jeunesse du 1er Forum national sur les lacs, qui se tiendra dans les Laurentides en juin prochain, organise un concours de dessin et de bande dessinée pour les jeunes du primaire et du secondaire. Par cette action, nous souhaitons sensibiliser les jeunes à l'importance de protéger la santé des lacs au Québec. Renseignés puis sensibilisés, ils seront en mesure de se responsabiliser face à l'importance de protéger les lacs de leur région et, par conséquent, ceux de l'ensemble du Québec.
Pour ce faire, nous avons préparé un document simple pour appuyer les enseignants. La première partie présente un cours portant sur la problématique et propose quelques pistes de solutions. La seconde section du document suggère aux professeurs une activité à réaliser avec leurs élèves. Mis dans le contexte de la problématique, les jeunes devront proposer une solution puis la présenter sous forme de dessin (primaire) ou de BD (secondaire).
Ce document se veut un outil ayant pour fonction de vous aider à sensibiliser les jeunes à la problématique de dégradation de la santé des lacs au Québec. Vous pouvez le télécharger à l'adresse suivante : www.forumsurleslacs.org/jeunesse (en cliquant sur Jeunes du primaire ou encore Jeunes du secondaire).
Les oeuvres reçues seront présentées lors du Forum. Un tirage au sort sera effectué parmi toutes les oeuvres reçues et l'heureux élu recevra un très beau prix d'une valeur approximative de 500 dollars.
Par cette activité, à la fois formatrice et créatrice, nous croyons que les jeunes pourront s'attacher à des valeurs de respect et de protection de l'environnement.
À tous les intervenants en milieu scolaire, merci, et sachez qu'il me fera plaisir de répondre à toutes vos questions !
Jonathan Tardif , responsable du volet jeunesse du Forum
Conseil régional de l’environnement des Laurentides (CRE Laurentides)
298, rue Labelle, bureau 100
Saint-Jérôme (Québec)
J7Z 5L1
Téléphone : (450) 565.2987
Télécopieur : (450) 565.0346
Courriel : jonathan.tardif@crelaurentides.org
Les ventes des produits certifiés équitables ont grimpé de 55 % par année depuis la première édition de la Quinzaine du commerce équitable en 2001, selon TransFair Canada. Cette année, la Quinzaine fête ses cinq ans et pour l'occasion, les organismes en commerce équitable invitent les Québécois à célébrer cet événement international en prenant part à plusieurs activités de dégustation, d'information et de sensibilisation, du 1er au 15 mai 2006.
Une première : la programmation commune
Pour la première fois, les activités organisées par une vingtaine d'organismes ¦uvrant en commerce équitable au Québec sont réunies dans une même programmation, coordonnée par Équiterre. Ainsi, un calendrier, disponible au www.equiterre.org (http://www.equiterre.org/equitable/quinzaine/index.php), présente l'ensemble des activités qui auront cours à Montréal, à Québec, à Trois-Rivières, en Outaouais, en Estrie, dans Lanaudière et au Saguenay. Café Cambio, Carrefour de solidarité internationale de Sherbrooke, Carrefour Tiers-Monde, CECI, Centre de solidarité internationale du Saguenay Lac-Saint-Jean, Coopérative la Siembra, Corneau Cantin, CRÉDIL, Dix-milles villages, Équita d'Oxfam Québec, Équiterre, Groupe d'action bénévole d'Équiterre de Trois-Rivières, HumaniTerre, La Boîte à bleuets, Oxfam-Québec, Plan Nagua, Réseau étudiant canadien du commerce équitable, Saveurs unies et Transfair Canada seront de la fête.
Quand avez-vous joué dans l'eau la dernière fois ? Quand l'avez-vous sentie ? Goûtée ? L'entendez-vous ? Même si vitale et agréable, l'eau est banalisée... En danger.
Le Projet Ô vous invite à un parcours multidisciplinaire fantaisiste pour célébrer l'eau. Manoeuvre liquide : vidéos, performances, théâtre, arts visuels, poésie et musique. Évènement gratuit pour les 6 ans et +. Le samedi 6 mai 2006 entre 13h et 17h. Départ du parcours : toutes les 30 minutes. Au Centre Lajeunesse, 7378 rue Lajeunesse, métro Jean Talon. Pour plus d'information : 273-7975. Le Projet Ô est un collectif de bénévoles de SUCO (http://www.suco.org) (Solidarité , Union, Coopération) et de SolidArte qui se sont engagés dans un processus d'art communautaire appuyé par l'organisme Engrenage Noir.(http://www.engrenagenoir.ca)
Le secrétariat du congrès annuel du Réseau canadien d'éducation et de communications relatives à l'environnement (EECOM -http://www.eecom.org/), qui se tiendra du 19 au 22 octobre 2006 en Nouvelle-Écosse, est prêt à recevoir votre inscription.
Les points saillants du congrès:
S'inscrire aujourd'hui au http://www.leseldelaterre.ca/register_0-f.php
Ce colloque, qui aura lieu vendredi 5 mai, de 9h à 18h, vise à mettre en dialogue les fondements et les pratiques de l'éducation autochtone et ceux de l'éducation relative à l'environnement. Le comité organisateur profite de cette occasion pour procéder au lancement du numéro spécial Printemps 2006 de la revue Recherches amérindiennes au Québec consacré à la jeunesse amérindienne, du Volume 5 de la revue Éducation relative à l'environnement – Regards, Recherches, Réflexions. Cultures et territoires : ancrages pour l'éducation relative à l'environnement ainsi que du livre de Monsieur Peter Raine, Le Chaman et l'écologiste (Paris : L'Harmattan).
Vous trouverez le programme et le lieu du colloque (Montréal) sur le site de la Chaire de recherche du Canada en éducation relative à l'environnement. (http://www.unites.uqam.ca/ERE-UQAM/2quoideneuf.htm)
Dans le cadre de l'événement les Petits bonheurs : le rendez-vous culturel des tout-petits, le Jardin des Premières-Nations du Jardin botanique de Montréal a le grand honneur de recevoir Charles Coocoo, sage, poète et philosophe de la Nation des Atikamekws.
La nature, une force créatrice
En s'inspirant du Jardin des Premières-Nations, Charles Coocoo, qui a participé à la création même de ce jardin, expliquera les liens entre nature, culture et construction de l'identité dans la communauté amérindienne.
Le samedi 6 mai
10 h au Jardin des Premières-Nations du Jardin botanique de Montréal
Entrée gratuite sur réservation : (514) 872-7727
Web : www.petitsbonheurs.ca
Plus que un mois avant la tenue du premier Salon national de l'environnement (http://www.salondelenvironnement.org/), au Vieux-Port de Montréal, du 1er au 4 juin. Ce sera le temps de l'année pendant lequel le Vieux-Port se remplira de Montréalais et de touristes en pénurie de soleil. Les organisateurs du Salon prévoient une affluence de 50 000 visiteurs par jour au Salon. C'est une occasion unique pour les représentants de l'environnement de sortir et de rencontrer le grand public.
Quelques places de kiosques restent disponibles . (http://www.salondelenvironnement.org/exposants.htm)
Le rendez-vous annuel des Établissements verts Brundtland (CSQ), Carrefour de la citoyenneté responsable, aura cette année pour thème : S'engager, de la parole à l'action ! L'événement se tiendra les 17 et 18 mai à Montréal. Clientèle visée : tout éducateur intéressé par l'engagement des jeunes.
Placé sous la présidence d'honneur de l'UNESCO, le Colloque donnera notamment la parole à Gil Courtemanche, journaliste ; Craig Kielburger, fondateur de Free the children ; Madeleine Gauthier, responsable à l'Observatoire Jeunes et Société et offrira des ateliers, des tables rondes et des circuits éco-touristiques.
Tous les détails de cette programmation et le formulaire d'inscription ici. (http://evb.csq.qc.net/)
Le colloque sera suivi de la Marche du Club 2/3, le 19 mai à 10h à partir du Parc Père Marquette (coins Rosemont et Marquette).
La Ville de Rivière-du-Loup amorcera bientôt une tournée des écoles secondaires de son territoire en vue de conclure un contrat social avec les jeunes afin qu'ils deviennent des ambassadeurs de premier plan au niveau de la protection de leur environnement. Lire le communiqué ici. (http://www2.ville.riviere-du-loup.qc.ca:8080/actualite/Comm-contrat.pdf)
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Le Centre de conservation de la diversité boréale invite les jeunes à s'inscrire au camp d'été du Zoo sauvage de St-Félicien.
Après une première édition très réussie ( plus de 90% des enfants souhaitant revenir) et des commentaires élogieux lors de notre accréditation par l'ACQ (Association des Camps du Québec) voilà que le Zoo sauvage récidive et vous invite à inscrire rapidement vos jeunes à vivre une aventure et une expérience qu'ils n'oublieront pas de sitôt. Les places sont limitées et s'envolent rapidement!
Pour de plus amples informations :
L'Association nationale et internationale Objectif Sciences organise depuis de nombreuses années des camps scientifiques qui ont beaucoup de succès. Les Québécois sont invités à y inscrire leurs petits. Voir la variété des camps thématiques ici. (http://asso.objectif-sciences.com/)
Deux opinions dans cette édition, par Isabelle Beaudoin (ERE, économie, culture : le temps est compté) et par Isabel Orellana (ERE dans les favelas du Brésil).
Les domaines d'actions de l'ERE sont aussi vastes que la Terre elle-même. Son importance est devenue une évidence. Or, il n'en a pas toujours été ainsi. Il y a 40 ans, ceux qui en parlaient étaient rares et perçus comme des hurluberlus.
On était aux balbutiements de l'ERE, le terme lui-même n'existait pas et ses champs d'études non plus. On ne parlait alors bien timidement que de pollution. Plus tard, Gro Harlem Brundtland, dont le rapport publié en 1987 fut l'instigateur de l'expression ‘'développement durable'', exprima le désir qu'on en fasse la promotion dans tous les domaines, notamment dans le curriculum scolaire, de la maternelle à l'université. D'où l'inspiration qui mena à la création des EVB (Écoles Vertes Brundtland) au Québec en 1993.
Rapidement, on prend conscience de l'interrelation des problèmes sociaux et environnementaux. Les 3R (réduire, réutiliser et recycler) deviennent les 6R (repenser nos systèmes de valeurs, restructurer nos systèmes économiques et redistribuer équitablement les ressources). La création du premier Planet'ERE et la Déclaration de Montréal en 1997 posent les jalons du développement de l'ERE québécoise au niveau international. Dorénavant, on parle non seulement d'écologie mais aussi de pacifisme, de solidarité et de démocratie. Le concept de l'ERE s'est épanoui ; il est devenu pédagogie de conscientisation globale. On parle actuellement d'écocitoyenneté.
Le travail accompli par les divers artisans de l'ERE, au Québec et à travers le monde, en si peu de temps, est colossal. Mais il reste encore beaucoup à accomplir.
Cette année, Jacques Languirand, porte-parole du jour de la Terre, expliquait qu'il nous faut concilier les concepts de l'écologie et de l'économie, deux termes ayant le même préfixe : ‘'éco'' vient du grecoikos (« maison », « habitat ») et logos (« science », « connaissance »), alors que économie vient du grec oikos (maison) et nomos (administrer) qui signifie l'art de bien administrer une maison (dixit Wikipedia). ‘'Dans notre monde de communication, personne ne peut désormais ignorer que notre environnement se détériore rapidement. Le temps est compté'' dit-il. .(Dixit: site web du Jour de la Terre. et interviews dans les médias télévisuels..)
Or les freins actuels, face aux ententes internationales sur la protection environnementale, sont des priorités économiques. Il est donc question ici de s'entendre collectivement sur un nouvel ordre de priorités. D'où l'un des 6R : restructurer l'économie.
À l'automne prochain, le colloque de Montréal en ERE, organisé par le CCE-CSDM et l'AQPERE, portera sur la culture, sous des axes tels que les arts, la spiritualité, la mondialisation culturelle, l'interculturalité. Ces sujets nous touchent tous profondément, la culture étant intimement liée aux civilisations qui la portent.
Or, quelle culture économico-écologique voulons-nous répandre mondialement, pour la survie de l'espèce? Et comment allons-nous diffuser cette nouvelle culture, aussi bien aux pays en voie de développement qu'aux multinationales?
Auparavant l'apanage des scientifiques puis des enseignants, l'ERE a besoin maintenant du plus grand nombre d'acteurs médiatiques possible, pour la diffuser sur toutes les tribunes. L'ERE doit devenir une culture de masse, tout en demeurant réfléchie. Pour ce faire, elle doit atteindre un niveau exponentiel de diffusion; on doit en entendre parler partout, par tous.
L'ERE actuelle nous interpelle; soyons des écocitoyens proactifs: participons en grand nombre, cherchons des solutions et surtout…parlons-en, diffusons !
13 avril 2006 - C'est de la ville de Pelotas à l'état de Rio Grande do Sud, au Brésil, que je vous écris, où je suis invitée pour un cycle de conférences sur la communauté d'apprentissage et l'éducation relative à l'environnement (ERE). Je suis très impressionnée de la participation et de l'intérêt des gens pour l'ERE. Aussi, le niveau théorique est très fort. C'est très stimulant de voir la soif des gens de s'enrichir de réflexions théoriques. À la conférence que je donnais aujourd'hui, il y avait plus de 200 personnes, incluant des dirigeants communautaires de bidonvilles de la périphérie de la ville. C'était émouvant.
Ce matin, j'ai pu visiter un quartier marginal (s'il est possible de l'appeler comme cela). C'est en fait un dépotoir; les gens habitent au milieu de tout cela dans des cabanes indescriptibles. Leur source de bouffe est le dépotoir, les quelques centimes qu'ils arrivent à gagner viennent de la vente des déchets "récupérables". J'ai passé la matinée là, à parler avec les gens, à discuter de leurs conditions de vie, de leurs luttes pour une dignité, de leurs souffrances pour arriver à manger, à survivre. Je suis entrée dans plusieurs des cabanes, en fait une "habitation" avec quelques couvertures sur des morceaux de bois, où s'entassent souvent entre six et douze personnes pour dormir, dans une terrible misère... Ce n'était pas facile.
Une des mamans m'a raconté son histoire, du passage d'une vie en dessous d'un pont au bord d'un canal, entassés par centaines, souvent inondés lors des crues, et leur invasion au milieu de la nuit, il y a trois ans, pour occuper des terrains vides, un peu plus loin. Elle m'a parlé des luttes avec la police qui voulait les déloger. Elle pleurait se rappelant les coups, les souffrances de ces jours. Elle pleurait me racontant l'appui fondamental d'une femme extraordinaire, une professeure d'écologie, de bio, de chimie, à la formation initiale des enseignants du primaire dans une des universités qui m'a invitée. Elle est éducatrice en ERE, elle travaille l'ERE en faisant l'éducation populaire, elle travaille depuis sept ans avec ces gens pour les accompagner et les stimuler à se battre pour une dignité, pour une meilleure qualité de vie. Elle a été avec eux à minuit ça fait trois ans pour l'occupation des terrains. Elle a été emprisonnée pour cela. Depuis sept ans qu'elle développe un projet d'ERE avec cette communauté de 400 personnes pour essayer de les aider à trouver des pistes pour s'en sortir, à travers l'ERE, pour aider surtout les femmes à lever la tête, à se former, à apprendre de petits métiers, à apprendre à installer un respect nouveau. Je passe ces deux jours
ci avec elle, j'apprends d'elle. Elle est une militante pour la vie, une éducatrice d'ERE jusqu'à la moelle, d'un coeur généreux, mais qui refuse le rôle de l'assistanat, du missionnaire, de la compassion. Elle se bat à leur côté partageant tout ce qu'elle sait, mais les interpellant à se lever, à agir. Ces femmes étaient battues si souvent.
Il y a dans cette communauté des trafiquants(es) de drogue, des voleurs, des délinquants de la pire espèce. On trouve aussi des personnes atteintes du sida. Les femmes, elles-mêmes, m'ont raconté des conquêtes réussies, des espaces gagnés dans tout cela. Elles sont fières des changements réussis. Et c'est si spécial de voir ce projet d'ERE qui a pris forme, là comme une forme de lutte pour la survie, pour un peu d'humanité. Le recyclage, la récupération sont quasiment les seules chances de survivre; elles ont appris à faire des petits objets décoratifs ou fonctionnels, un peu d'artisanat, de ces ordures. Elles les vendent. C'est un projet d'ERE qui a fait l'objet d'un mémoire de maîtrise. Je le porte avec moi ce document précieux. Ils appellent cela un projet d'écomunitarisme. Je voudrais tant faire connaître cette réalité. Je me sens ébranlée par cette journée, mais enrichie par ces trajectoires qui sont malgré tout pleines d'espoir. Notre défi est si énorme, nous avons besoin de tant de bras !
AQPERE
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Montréal (Québec)
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Téléphone: (514) 376-1065
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Brigitte Blais, éditrice, Communications Terre-à-Terre
Robert Litzler, président de l'AQPERE
Hugues Harry Lhérisson, coordonnateur de l'AQPERE
Isabelle Beaudoin, membre du C.A. et du C.E. de l'AQPERE
Isabel Orellana, Chaire de recherche du Canada en ERE
L'Association nationale et internationale Objectif Sciences
Corporation du Jour de la Terre
Équiterre
Le Centre de conservation de la diversité boréale
Collège de Rosemont
Productions COTARDI